Saint-Jean-Pied-de-Port : un joyau du patrimoine mondial de l’UNESCO
En Basse-Navarre, au coeur du Pays basque, découvrez Saint-Jean-Pied-de-Port, petite cité médiévale du Pays basque classée parmi les « Plus Beaux Villages de France ». Après avoir visité le centre historique, classé au Patrimoine mondial par l’UNESCO, vous marcherez sur les pas des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la dernière étape avant la traversée des Pyrénées menant à Roncevaux.
Un voyage dans le temps au coeur du Pays Basque
Nichée entre la côte basque et la frontière espagnole, Saint-Jean-Pied-de-Port (Donibane Garazi en Basque) fut érigée en ville fortifiée au XIIe siècle par les rois de Navarre. Dès lors, la cité basque devient une étape majeure sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Aujourd’hui encore, de nombreux pèlerins commencent leur voyage ici.
Classée au Patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1998, la petite cité médiévale des Pyrénées-Atlantiques a su conserver son cachet moyenâgeux avec ses rues pavées, sa citadelle et sa muraille classée, ses maisons à pans de bois et ses façades blanches aux volets rouges ou verts. La Porte Saint-Jacques, la citadelle, la prison des évêques, l’église Notre-Dame et le col de Roncevaux font partie des sites incontournables à visiter. En prime, la route impériale des Cimes vous offrira de superbes panoramas sur la chaîne des Pyrénées.
La porte Saint-Jacques
Classée au Patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1998, la Porte Saint-Jacques est l’entrée historique des pèlerins de Compostelle en route vers de Roncevaux. C’est la plus orientale des cinq portes de l’enceinte de Saint-Jean-Pied-de-Port. Depuis cette porte, on peut admirer une jolie vue sur la colline de l’Arradoy, anciennes carrières de grès rouge aujourd’hui plantées de vignes sous l’appellation Irouléguy, le plus petit vignoble d’Europe.
La citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port
Surplombant le village, la citadelle de de Saint-Jean-Pied-de-Port se dresse fièrement au sommet de la colline de Mendiguren, offrant une vue imprenable sur les vallées du Pays de Cize et les vignobles d’Irouléguy. Érigé au XVIIe siècle à l’emplacement de l’ancien château médiéval, l’édifice préfigure les techniques employées par Vauban. L’armée française y sera cantonnée jusqu’en 1923. Depuis 1965, la citadelle est devenue collège. En été de juillet et août, des visites commentées de la citadelle ont lieu tous les lundis et mercredis.
La prison des Évêques
Dans la rue de la Citadelle, au coeur de la vieille ville, l’énigmatique prison des Évêques est un autre lieu emblématique de l’histoire de la cité Saint-Jeannaise. Un escalier exigu permet d’accéder à une grande salle voûtée médiévale qui accueille aujourd’hui des expositions temporaires, ainsi qu’une exposition permanente consacrée aux chemins jacquaires au Moyen-âge. Le lieu abrite également une riche collection de costumes traditionnels basques.
L’église Notre-Dame
Passage obligé des pèlerins vers Saint-Jacques-de-Compostelle, l’église Notre-Dame du Bout du Pont est le plus important édifice gothique du Pays basque. Inscrit aux Monuments historiques depuis 1925, l’édifice se distingue des autres églises basques par l’absence de retable et par sa façade de grès rouge du mont Arradoy. Une très belle église basque qui mérite le détour !
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Le col de Roncevaux
Saint-Jean-Pied-de-Port est l’une des principales voies de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est la dernière étape avant la traversée des Pyrénées menant à Roncevaux, où fut décimée l’arrière-garde des armées de Charlemagne en 778. Lors de cette bataille, les Sarrasins prennent l’avantage et Roland, neveu de Charlemagne, trouve une mort héroïque. Ce fait d’armes est raconté dans la célèbre « Chanson de Roland », poème épique du XIe siècle.
La route impériale des Cimes
Entourée des pics pyrénéens, Saint-Jean-Pied-de-Port est reliée à Bayonne par la route impériale des Cimes (RD 22), une voie aménagée par Napoléon Ier lors de la guerre d’indépendance espagnole. Cette route sinueuse d’une cinquantaine de kilomètres offre de superbes panoramas sur la chaîne des Pyrénées, avec une vue imprenable sur la montagne de la Rhune et le mont Artzamendi. Le profil de la route et ses points de vue en font un parcours idéal pour les cyclistes. Le Tour de France emprunta à plusieurs reprises une partie du tracé.
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